Atelier de recherche théâtrale

Ouvert à toutes et tous à partir de 16 ans

11 octobre > 06 décembre 2018 à 20h00

Première session :

Du 11 octobre au 6 décembre chaque jeudi de 20h à 22h30. Ouvert à toutes et tous à partir de 16 ans.

 

Les incriptions pour la première session sont closes.

« Plus le document est insoutenable, et plus il est indispensable de parvenir à une vue d’ensemble, à une synthèse. Le théâtre documentaire affirme que la réalité, quelle que soit l’absurdité dont elle se masque elle-même, peut s’expliquer dans le moindre détail. »

Peter Weiss, Notes sur le théâtre documentaire. 1967

 

Je souhaite proposer sur deux années une approche régulière du théâtre sous forme de trois sessions par saison à destination des amatrices et des amateurs de théâtre qui souhaitent éprouver régulièrement leur rapport au texte. Chaque session pourra être l’occasion de renouveler les participants.

 

Il s’agira d’explorer une œuvre fondamentale du répertoire contemporain, une œuvre unique et fondatrice, L’Instruction de Peter Weiss,  texte qui s’apparente à un  genre dont Peter Weiss a radicalisé la voie : le théâtre documentaire. Ce texte reprend et recompose en toute objectivité des paroles issues des actes du procès des dirigeants du camp d’extermination d’Auschwitz et mêle parole des témoins, des accusés et des magistrats dans un oratorio en onze chants.

 

Implacable et nécessaire.

 

C’est à un travail tout en délicatesse et recherche du rapport le plus juste à ces paroles que je vous invite.

 

Cette recherche autour de l’univers concentrationnaire est au cœur de mon travail de metteur en scène et c’est à Bussang que je souhaite oser enfin m’attaquer à ce monument théâtral, puisque dans les Vosges, un peu plus au nord subsiste la trace du seul camp de concentration présent sur le territoire français pendant la deuxième guerre mondiale, le Struthof.

 

Le théâtre est cet espace qui permet de maintenir vive la mémoire de tous ceux qui ont été privé de leur dignité d’être humain. Notre travail redonnera vie à ces voix.

 

                                                                                                                                                Simon Delétang