Du lundi 31 octobre au samedi 5 novembre.
Stage de jeu à destination des comédiennes et comédiens amateurs dirigé par
Hélène Alexandridis
Note d'intention
« Le français est tout de même bizarre !
Prenons un exemple
Féminin, eh bien, féminin c'est masculin, alors que masculinité c'est féminin.
Le genre féminin est masculin tandis que la gent masculine est féminine.
Le féminisme c'est masculin aussi.
Qu'il s'agisse du masculin ou du féminin....
Il faut bien le dire, le français n'est pas simple et pour les étrangers, ce n'est pas gai.
À propos gay, c'est anglais.
En français comme en anglais on dit gai, mais en anglais ça s'écrit gay avec un y.
En France, le gai s'accorde avec le féminin.
On peut dire par exemple une masculinité gaie.
En anglais, un homme et une femme gay ont le même genre. Mais un homme gay n'est pas forcément anglais, comme ne sont pas forcément gais non plus tous les gay.
Remarquez que gay au pluriel demeure singulier. Il y a pourtant des hommes singuliers au pluriel... Mais nous parlerons de cela une autre fois. »
Pierre Etaix
Je vous propose lors de cette semaine, d'explorer le rythme et la musique de textes issus de notre répertoire comique, absurde et décalé.
Formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, dans les classes de Robert Manuel et Claude Régy. Hélène Alexandridis a travaillé, entre autres, avec Roger Planchon, Jacques Lassalle, Claude Régy, Alain Françon, Jacques Vincey, Claudia Stavisky, Charles Berling, Simon Delétang, Sylvia Costa, Stanislas Nordey.
Au cinéma dans Je ne suis pas là pour être aimé Stéphane Brizé, Lady Chatterley de Pascale Ferran, Suzanne de Katell Quillévéré, Elle l'adore de Jeanne Herry, à la télévision La reine des connes de Guillaume Nicloux, Dix pour cent de
Jeanne Herry….
© Nathalie Eno